Le Prince – 19

Panne d’essence au château Saint Ange, Luciano sur les épaules des trois hommes tour à tour, péniblement Pont Cavour Via del Tritone le Palais du Quirinal atteint. Au plus 25ooo chemises noires, même très bruyants Paolo est déçu à en pleurer. Des guenilles des éclopés de 18 des brutes des vieillards si peu de jeunes pas de femmes, il fallait des myriades des grappes comme du caviar ou des myrtilles vues du ciel pour prendre l’Italie de force et là c’est la Cour des Miracles – Paolo lâche ses larmes ne sait plus même s’il pense seulement ou dit à voix haute Pfff ça vaut pas mieux que les Bolcheviks en 17, Moi j’avais sept ans en 1917 ! crie Luciano perché.

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3 Commentaires

  1. Paolo a toutes les raisons de pleurer car en ce jour de parade des chemises noires, l’Italie s’est éloignée des droits de l’homme, du communisme, de l’anarchisme, des libertés individuelles et du libéralisme. Et ces chemises noires ont envahi la Camera dei Depulati et le Senato. Les épaules doivent être bien lourdes, elles qui supportent en plus tour à tour Luciano, témoin involontaire de cette époque peu glorieuse. Ce jour-là, une démocratie est morte et un état totalitaire, un autre, est né.

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    • rvjeanney

       /  1 avril 2011

      Si commenter mes fragments vous est délicat, répondre à vos commentaires est encore bien plus ardu ! 🙂

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  2. Il faut savoir puiser dans les puits de la science, mon cher Hervé. Par pur égoïsme, je n’hésite pas à venir chercher ici cette matière qui fascine le curieux en moi : la découverte de l’histoire de ces mondes que nous n’avons connus que par les livres. 😉

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